La crise du Covid-19 nous a contraint à annuler tous les séjours Little Big Land en 2020. Et malheureusement, ces annulations ont entrainé la fermeture définitive de Little Big Land après 14 ans de succès. Calvin-Thomas recherche une alternative pour les années à venir car le concept et la pédagogie qui y étaient développés, étaient d’une rare efficacité sur nos enfants. En attendant nous ne prenons plus d’inscription.
Récit d'une habitante de Little Big Land
Marion, 11 ans, Française – alias Mary, Australienne – est partie vivre l'été dernier à Little Big Land. Elle a passé 15 jours dans ce petit village anglo-saxon en plein cœur de la France. En arrivant à Little Big Land, elle a pénétré dans un autre monde : " Là-bas, dit-elle, on entend parler anglais, on joue en anglais, on chante en anglais". Mary, alias Marion, nous propose son petit voyage dessiné dans son pays d'adoption.
- Little Big Land , c'est beau, c'est grand, c'est même très grand. C'est un peu féérique. Il y a tout plein de choses qu'on peut apprendre. À commencer par l'anglais.
- Pourquoi il y a des tours sur mon dessin ?… Mais parce que c'est à Tours, bien-sûr ! Little Big Land , c'est dans une sorte de château. Ça fait un peu pays imaginaire, un peu Londres, un peu ailleurs. C'est un peu nulle part et partout. Autour la nature est belle. Il y a des roches, de la forêt, une église… on se croirait dans un endroit perdu. À droite de l'escalier, c'est le bâtiment dans lequel on dormait. À gauche, c'est mon lit. Il grinçait un peu… Comme dans un château.
- La première chose qu'on fait en arrivant c'est de changer d'identité. On a un nouveau nom et un nouveau pays. On nous donne notre nouveau passeport. C'est rigolo, c'est une bonne invention. Voilà, moi je m'appelle Mary, je suis d'Australie.
- On faisait du base-ball. C'était bien. Les règles sont simples, mais la tactique est compliquée. J'aimais bien rattraper la balle.
- L'activité peinture : j'ai appris plein de choses, des techniques, des trucs. La peinture en anglais, c'est facile.
- C'était ma monitrice préférée. Elle était blonde et américaine. Elle était sympa. Quand on parlait en anglais, elle comprenait tout ce qu'on disait. Alors, elle nous répondait en anglais. Elle nous corrigeait, sans nous reprendre. On avançait comme ça, sans parler français. L'anglais à Little Big Land , c'est pas du tout comme à l'école. A l'école on apprend mot après mot, on nous explique trop et on n'a pas le droit de se tromper. S'il nous manque un mot dans la phrase, on ne peut pas la faire. Ici on avance et à force de répéter ça rentre.
- La porte de ma chambre. C'était le coin tranquille. On était quatre par chambre. Mes copines de la "room number three" s'appelaient Jane, Jessica et Ashley. Dans les autres chambres, il y avait des Américaines, des Écossais…
- La piscine. Il a fait très chaud l'été dernier.
- Un billet de 1 dollar. Quand on arrive à Little Big Land , on va à la banque et on change son argent. Dans la journée, on peut aller au "Trading Post". Là, on achète ce que l'on veut : souvenirs, tee-shirt, bonbons. J'aimais bien.
- J'aurais aussi pu dessiner un ballon de basket, une radio (on écoutait en anglais), la douane, Joël (notre directeur...) Voilà, Little Big Land c'est tout ça et bien d'autres choses !